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  • Photo du rédacteurValérie Siino

René ou le côté obscure de la force...

René, petit homme en colère, cheveux gras, chemise à carreaux bleus, sent un peu la poussière et beaucoup la transpiration, l’eau de Cologne par dessus tout cela. Toujours pressé, il ne fait pas la vaisselle tous les jours, est un peu brouillon, cynique, bouscule tout sur son passage, n’est encombré ni par la délicatesse, ni par les scrupules et tient toute personne qui lui tombe sous la main pour responsable de ses embarras.


Vous le connaissez ? Cela ne m’étonne pas, on en connait tous au moins un… C'est un concept sur pattes.

Homme en colère
homme en colère

Sa vie n’est pas pire ni meilleurs que la nôtre mais tout est bon pour la critique, faire le contraire du contraire, et reculer pour mieux… reculer. Il a un problème et s’en plaint. Il a une solution et s’en plaint aussi, car la solution ne se trouve pas dans l’état problème et pire, elle n’est pas non plus devant sa porte. Sa colère et râler sont un art de vivre qui font sa réputation détestable.

Pour quel motif ne pas accepter la solution et continuer de s’en plaindre ?

Aussi surprenant que cela puisse paraitre, eh bien parce que le problème n’en est pas un quand on se défend d’en sortir, qu’on empêche quiconque de le remettre en question : le problème est SA solution.


René s’appuie sur du bénéfice secondaire qu’il obtient par ce biais.

Râler lui permet :

- D’obtenir de l’attention,

- Contraindre son entourage,

- Cultiver son égo,

- Demander des aides,

- S’appuyer sur des alibis faciles,

- Jouer au hater sur les réseaux sociaux,

- Se défouler en ayant bonne conscience : ce n'est pas sa faute...


René ne veut pas l’entendre alors, entre nous :

La solution ne se trouve jamais dans l’état problème, il faut le savoir. Elle nécessite la volonté de lâcher le problème, et d’aller vers autre chose : une remise en question positive. Alors comment faire pour aider René, me direz-vous ? L’encourager à rester dans son problème jusqu’à ce qu’il en ait fait le tour et surtout, l’y encourager très fort. Le déclic ne viendra qu’à ce prix. Il faut respecter le libre arbitre de chacun : si René veut se pourrir la vie, eh bien, qu’à cela ne tienne, elle lui appartient.

On ne peut pas faire le bonheur de quelqu’un par force.

On souhaite donc à René de profiter pleinement de ses choix. De votre côté, posez-vous la question de ce qui oblige à devoir le supporter ou pas…


A bientôt ;-)



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